Traitement des symptômes de la maladie d’Alzheimer : le webinaire du professeur Ulrich Sprick fournit des arguments convaincants en faveur de la TPS

Traitement des symptômes de la maladie d’Alzheimer : le webinaire du professeur Ulrich Sprick fournit des arguments convaincants en faveur de la TPS

Le Prof. Dr Ulrich Sprick (médecin-chef du centre ambulatoire de l’hôpital Alexius/Josef de Neuss, en Allemagne) est intervenu lors d’un webinaire en direct organisé par STORZ MEDICAL sur le thème : « La stimulation transcrânienne par impulsions (TPS®) – une méthode innovante pour le traitement des symptômes de la maladie d’Alzheimer ».

Au cours de sa présentation, le professeur Sprick a exposé le contexte scientifique et a donné un aperçu détaillé de ses expériences pratiques positives avec la TPS® en s’appuyant sur des exemples de cas réels.

La TPS® combinée au guidage par IRM offre de nombreux avantages
Selon le professeur Sprick, l’un des grands avantages de la stimulation transcrânienne par impulsions (TPS®) par rapport aux autres méthodes de stimulation cérébrale est « qu’il est possible non seulement de stimuler en surface, mais aussi en profondeur. » Combinée au guidage par IRM, elle permet une application extraordinairement précise des impulsions de stimulation – aussi bien au niveau cortical que sous-cortical – et leur adaptation individuelle au cerveau du patient.

Des différences importantes par rapport à la stimulation conventionnelle par ultrasons
La TPS® fait appel à des ondes de choc. Le professeur Sprick a expliqué que, bien que celles-ci soit apparentées aux ondes ultrasonores, la TPS® est fondamentalement différente de la stimulation conventionnelle par ultrasons. Les ultrasons se caractérisent par une onde continue avec de nombreuses oscillations. « Cela annule une grande partie de leur effet et provoque en même temps un échauffement », a indiqué le professeur Sprick. Pour la TPS®, il s’agit d’impulsions uniques très courtes (durée de 3 à 5 microsecondes) suivies d’une onde de traction de plus faible amplitude. « Grâce à la forme asymétrique des impulsions, les impulsions successives ne se compensent pas mutuellement et une action réciproque avec une pression élevée et une traction plus faible est produite. » Il n’y a donc pas d’échauffement des tissus.

Exemples de cas réels : de nettes améliorations après la TPS®
Pour finir, le professeur Sprick a présenté ses expériences pratiques avec la TPS®. Jusqu’à présent, lui et son équipe ont traité environ 50 patients atteints de la maladie d’Alzheimer. « Après seulement 6 séances réparties sur une période de 14 jours, nous observons déjà des effets très intéressants. Nous constatons des améliorations chez environ 60 à 65 % des patients, pour certains des améliorations très nettes, voire des améliorations frappantes pour d’autres », a indiqué le professeur Sprick en illustrant ses propos par deux cas récents.

Le premier cas était celui d’une patiente âgée de 65 ans, atteinte de la maladie d’Alzheimer et présentant un déficit marqué des fonctions exécutives (difficultés à planifier et à mettre en œuvre les plans). Le traitement par TPS® a entraîné une amélioration significative des fonctions exécutives dans le test d’interférence entre les couleurs et la lecture des mots (test de Stroop), qui évalue des aspects spécifiques de l’attention par la dénomination des couleurs des mots présentés. Après la 6e stimulation, le score au test (vitesse d’exécution et réponses exactes) a été divisé par deux par rapport au score initial. Suite à une séance de rappel après deux mois, le score s’est encore amélioré de 20 % : « un résultat très significatif », selon le professeur Sprick. Aucun effet secondaire n’a été constaté.

Dans le deuxième cas, il s’agissait d’un patient âgé de 63 ans présentant des symptômes typiques de la maladie d’Alzheimer : déficits de la mémoire, fonctions exécutives dégradées et un trouble prononcé de l’élocution. Le patient n’était plus capable d’articuler que des sons isolés (pas de mots ni de phrases). De plus, il était en fauteuil roulant et ne pouvait plus marcher ou se tenir debout seul. Dès la 4e séance de TPS®, le patient montrait déjà une très nette amélioration de la motricité et du langage. À l’exception d’un léger bégaiement, il pouvait à nouveau parler normalement. Comme il pouvait également marcher et se tenir debout seul, il n’avait plus besoin de fauteuil roulant. Dans ce cas également, aucun effet secondaire n’a été observé.

Source
Prof. Dr Ulrich Sprick : « La stimulation transcrânienne par impulsions (TPS) – Une méthode innovante pour le traitement des symptômes de la maladie d’Alzheimer ». Webinaire (organisation : STORZ MEDICAL AG), 1er juin 2022.

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